Dans trois sachets différents, j'ai rapporté des fleurs de sureau, de robinier, et des feuilles orties de mon lieu de cueillette : le sentier Émile Zola Vitry-sur-Seine et ses environs.
Un robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) était couvert de grappes pendantes en fleur qui sentaient très bon. Je les ai utilisées pour faire une tarte avec ce qui me restait dans mes placards.
C'est-à-dire de la farine, de l'huile, un peu de sucre (l'équivalent de deux grosses cuillères à soupe), deux œufs, du lait de riz, des amandes et ma récolte de fleurs (une fois rincées), l'équivalent d'un saladier. Une fois le fond tarte prêt (farine + huile + eau tiède + sel), on ajoute la poudre d'amande (ou des flocons d'avoine), les fleurs et la crème. On fait cuire en surveillant que les fleurs dorent.
J'adore déguster cette tarte qui a une saveur de vanille. Le plus long dans cette recette consiste à trier et à garder les parties tendres de la fleur. On les sépare du "calice" - cette enveloppe extérieure verte qui entoure les pétales - de la fleur et de l'axe de la grappe de fleur (le rachis). C'est tellement plus sympa et rapide quand on est plusieurs petites mains pour faire le tri !
Il convient de manger uniquement les fleurs et les boutons. Les autres parties de la plante sont considérées comme toxique (ce qui est la même chose pour la glycine que vous aurez peut-être goutté en beignet et qui appartient à la même famille botanique, les Fabacées).
Dans le cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine, un cytise aubour (Laburnum anagyroides) termine sa floraison. Ses grappes de fleur jaune présentent de fortes similitudes avec celles du robinier qui sont à l’origine d’empoisonnement. Ce petit arbre ligneux est très toxique et ses graines mortelles.
Aussi, faut-il toujours vérifier l'identification de la plante récoltée et avoir des notions de botanique qui s'acquièrent après quelques repérages sur le terrain.
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