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  • Photo du rédacteurCamille

Le fruit de l'églantier, le cynorrhodon


Voilà un fruit qu'on trouve facilement à Paris et en île de France et très riche en vitamine C. J'ai découvert cet automne, grâce à Nathalie, le cynorhodon et j'ai été épatée par les vertus et usages de ce petit fruit rouge et par la facilité avec laquelle on le trouve dans les parcs à Paris et en île de France! Même si mon nom figure comme auteure de l'article, c'est Nathalie qui l'a écrit... je cherche à modifier les permissions d'écrire pour ce blog, c'est parfois difficile de négocier avec les robots ou les algorithmes ou je ne sais quoi! J'espère que la prochaine fois j'aurai trouvé la solution et que Nathalie pourra signer elle-même ses articles!

Camille





Voici  une très belle occasion de vous démontrer que les balades Nature peuvent se faire à n’importe quelle saison. Même en hiver, les plantes ont des ressources inattendues. Après les gelées de janvier, certains fruits sauvages se récoltent blettes. C’est-à-dire un peu ramolli. Les faux-fruits des églantiers ou cynorhodons font des confitures et gelés délicieuses. Il faudra un peu de patience pour séparer les poils à gratter (ou encore fruits secs ou polyakènes pour les plus avertis) de la pulpe que l’on mange. Cette partie rouge visqueuse et comestible, est issue de l'accroissement du réceptacle floral (en forme d'urne) et non de l’ovaire.








Pour les paresseux une tisane fera l’affaire, en mélange avec du thym en cas de refroidissement. Les cynorhodons sont bourrés de vitamines C. Leur saveur est à la fois sucrée et acidulée. D’ailleurs ne dit-on pas que pour un cynorhodon, c’est l’équivalent de deux oranges que l’on mange. Alors, ne nous privons pas de les ramasser au bord des chemins et de faire le plein de "peps".



L’églantier des chiens (Rosa canina) se reconnaît facilement l’hiver avec ses rameaux arqués portant des aiguillons et ses « fruits » rouges. Cet arbrisseau de la famille des roses, les Rosacées, est très simple à trouver. Ce dernier affectionne les friches, les bords de chemins et les haies. On peut en apercevoir dans le Bois de Vincennes et au parc des Guilland).



De plus, on peut observer sur les rameaux d’églantier, une galle joliment chevelue dite de « bédégar » ou « barbe de Saint-Pierre ». Qu’est-ce donc me direz-vous ? La galle de bédégar est une réaction des tissus du végétal aux piqûres d’une guêpe. L’églantier ne va pas se laisser faire ! Mais, que peut-il contre les fumeurs qui l’apprécient dans leur tabac après l’avoir séchée et réduite en morceaux.


Nathalie, éthnobotaniste

Prochaine balade nature avec Nathalie le 8 mars 2020.

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